Beaucoup ont tenté l’ascension de ces 82 4000 des Alpes et peu ont réussi à les terminer en particulier des non-professionnels de la montagne. Pour rentrer dans le « club des 4000 », il ne faut en réalité n’avoir gravi « que » 30 sommets de plus de 4000m et ce sont souvent les mêmes noms de sommets que l’on trouve dans les carnets de course. La taille du projet est telle que nombre d’embûches empêchent souvent la collection d’être complète : le temps, la difficulté de certains sommets, le caractère reculé d’autres, le coût financier, les blessures potentielles, le côté chronophage et le maintien d’un entrainement spécifique soutenu sur une longue durée. Nous avons décidé, dans la mesure du possible, de ne pas prendre de remontées mécaniques ce qui pour certains sommets change toute la donne. Attaquer le sommet du Mont-Blanc depuis la vallée de Chamonix ou à 3800m d’altitude n’est pas la même histoire. Ou terminer la traversée royale par une descente depuis l’Aiguille dans la vallée change l’ampleur de la course.
